Mécanicien industriel / mécanicienne industrielle (de chantier) - Norme professionnelle du Sceau rouge

Le Conseil canadien des directeurs de l’apprentissage (CCDA) reconnaît la présente Norme professionnelle du Sceau rouge (NPSR) comme la norme du Sceau rouge pour le métier de mécanicien industriel ou de mécanicienne industrielle (de chantier).

Série d'analyses de professions

Available in English under the title: Industrial Mechanic (Millwright)

CNP : 7251

Année de désignation : 1958

NPSR produits pour télécharger

La Norme professionnelle du Sceau rouge pour le métier de mécanicien industriel / mécanicienne industrielle (de chantier) est développée par des représentants de métier canadiens. Ce document recueille l’information sur ce métier tel que celui-ci est pratiqué au Canada.

L’information NPSR est assemblée de plusieurs façons afin de générer plusieurs produits NPSR; chacun de ces produits est basé sur l’information contenue dans la NPSR complète et est destiné aux besoins des utilisateurs.

Produit

Objectif

Norme professionnelle du Sceau rouge - Mécanicien industriel / mécanicienne industrielle (de chantier) (PDF, 4,5 Mo)

Offrir une description complète de toutes les activités effectuées dans le métier et de toutes les compétences et connaissances nécessaires pour exercer ce métier. La norme définit le métier en regroupant et en organisant les éléments.

Profil du métier - Mécanicien industriel / mécanicienne industrielle (de chantier)

Présenter un aperçu de toutes les activités effectuées dans le métier décrites dans la norme. Le profil du métier peut être utilisé pour autoévaluer l'expérience acquise, pour présenter un sommaire de toutes les activités effectuées dans le métier aux gens qui veulent apprendre ce métier et pour l'analyse des lacunes.

Plan du programme de formation - Mécanicien industriel / mécanicienne industrielle (de chantier)

Organiser les éléments de la section « Connaissances » de la norme et présenter des recommandations quant aux niveaux de formation. Ces éléments ont pour but de faciliter l'élaboration et la prestation des programmes de formation technique.

Guide d’auto-évaluation pour l’examen du Sceau rouge – Mécanicien industriel / mécanicienne industrielle (de chantier) (PDF, 624 Ko) Utilisez l’outil d’auto-évaluation pour évaluer votre propre compréhension et votre expérience pour les tâches qui font parties de l’examen du Sceau rouge.

Information générale

Description du métier de mécanicien industriel/mécanicienne industrielle (de chantier)

« Mécanicien industriel/mécanicienne industrielle (de chantier) » est le titre Sceau rouge officiel du métier tel qu’approuvé par le CCDA. Cette norme couvre les tâches exécutées par des mécaniciens industriels et des mécaniciennes industrielles (de chantier) dont le titre professionnel a été identifié par certaines provinces et par certains territoires sous les noms suivants :

NL

NS

PE

NB

QC

ON

MB

SK

AB

BC

NT

YT

NU

Mécanicien industriel/ mécanicienne industrielle (de chantier)

x x x x x x x x x

Mécanicien industriel de chantier (MIC)

x
Mécanicien industriel/ mécanicienne industrielle de chantier x
Mécanicien-monteur industriel x
Mécanicien de chantier (MC) x
Mécanicien industriel (de chantier) x

Les mécaniciens industriels et les mécaniciennes industrielles (de chantier) travaillent sur de l’équipement et des composants mécaniques et industriels. Il peut s’agir d’équipement et de systèmes d’échappement, de refroidissement, de lubrification, de carburant, hydrauliques, pneumatiques et mécaniques. Les composants sur lesquels ils travaillent comprennent les pompes, les boîtes d’engrenages, les ventilateurs, les réservoirs, les convoyeurs, les presses, les génératrices, les moteurs principaux ainsi que les commandes hydrauliques et pneumatiques et les systèmes de robotique et l'équipement automatisé.

Les mécaniciens industriels et les mécaniciennes industrielles (de chantier) sont responsables du montage, de l’installation, de l’alignement, de la mise en service, de l’entretien, de la réparation, du diagnostic, de l’inspection, du démantèlement et du déplacement de cette machinerie et de cet équipement. Le diagnostic peut cibler les irrégularités et les défauts de fonctionnement, et comprendre les réglages ainsi que la réparation ou le remplacement de pièces. Le nettoyage, le réglage et la lubrification de la machinerie sont aussi des tâches d’entretien importantes dans le cadre du présent métier.

Parmi les autres tâches pouvant faire partie du métier, on trouve le soudage, le taillage, le gréage et l’usinage, selon les besoins. Les mécaniciens industriels et les mécaniciennes industrielles (de chantier) préparent des bases pour l’équipement. Dans certaines provinces et certains territoires, les mécaniciens industriels et les mécaniciennes industrielles (de chantier) peuvent aider d’autres gens de métier dans le diagnostic et la réparation des autres systèmes.

Les mécaniciens industriels et les mécaniciennes industrielles (de chantier) peuvent consulter les schémas, les dessins techniques et les manuels, tant en version papier qu’électronique, afin de déterminer les méthodes de travail.

Les mécaniciens industriels et les mécaniciennes industrielles (de chantier) utilisent une grande variété d’outils. Ils peuvent utiliser des outils à main et des outils mécaniques lors des travaux d’installation et de réparation. De plus grosses machines et des outils comme les tours, les fraiseuses, les perceuses à colonne et les meuleuses peuvent être utilisés pour fabriquer des pièces de machine. L’équipement de gréage, de hissage, de levage et de déplacement comme les grues, les vérins et les appareils mobiles à moteur (AMM) sont utilisés couramment afin de positionner des pièces de machine ou des machines de grande taille.

Les mécaniciens industriels et les mécaniciennes industrielles (de chantier) travaillent dans tous les secteurs de l’industrie qui comprennent de l’équipement mécanique mobile, notamment pour l’exploitation minière, l’industrie pétrochimique, la production d’électricité, la fabrication, la foresterie, la restauration et la transformation des aliments. Les mécaniciens industriels et les mécaniciennes industrielles (de chantier) participent à l’installation, à l’entretien et à la réparation de la machinerie, de l’équipement et des composants.

L’environnement de travail des mécaniciens industriels et des mécaniciennes industrielles (de chantier) est varié et peut comprendre des conditions extrêmes ou difficiles. Les gens de ce métier travaillent souvent par quarts. Les mécaniciens industriels et les mécaniciennes industrielles (de chantier) peuvent travailler dans des espaces clos, sous terre (dans les mines), en hauteur, autour de machinerie en mouvement, et ils peuvent manipuler de l’équipement lourd. Leur travail nécessite souvent de se tenir debout, d’être agenouillé ou de soulever des objets lourds pendant de longues périodes.

Les habiletés essentielles pour exercer ce métier touchent les aptitudes mécaniques, la résolution de problèmes, la communication, l’organisation et la planification du travail ainsi que l’utilisation des formules mathématiques reliées au métier. Les gens de ce métier doivent être capables de déceler les défauts de fonctionnement par l’entremise d’examens sensoriels, qui sont généralement confirmés par des examens techniques. Parmi les autres qualités importantes, on trouve une bonne coordination, une bonne dextérité manuelle et la capacité à visualiser un plan d’implantation en trois dimensions.

Les mécaniciens industriels et les mécaniciennes industrielles (de chantier) possèdent souvent des compétences qui recoupent celles d’autres gens de métiers comme les monteurs et les monteuses d’appareils de chauffage, les mécaniciens et les mécaniciennes d’appareils industriels, les mécaniciens et les mécaniciennes de machines fixes, les soudeurs et les soudeuses, les machinistes ou les électriciens industriels et les électriciennes industrielles. Les mécaniciens industriels et les mécaniciennes industrielles (de chantier) peuvent travailler dans des domaines spécialisés du métier comme l’analyse des vibrations, la thermographie, la tribologie (analyse des fluides), et l’alignement optique et au laser. Au fil du temps, ils peuvent occuper d’autres postes comme ceux de mentors, de superviseurs, de planificateurs, de chefs de chantier, de gestionnaires, d’instructeurs ou de formateurs.

Sommaire des compétences essentielles

Les compétences essentielles sont les compétences nécessaires au travail, à l’apprentissage et dans la vie. Elles sont à la base de l’apprentissage de toutes les autres compétences et permettent aux gens d’évoluer avec leur emploi et de s’adapter aux changements du milieu du travail.

Grâce à des recherches approfondies, le gouvernement du Canada et d’autres organismes nationaux et internationaux ont déterminé et validé neuf compétences essentielles. Ces compétences sont mises en application dans presque toutes les professions et dans la vie quotidienne sous diverses formes.

Une série d’outils approuvés par le CCDA ont été élaborés pour aider les apprentis et les apprenties à suivre leur formation et à être mieux préparés pour leur carrière dans les métiers. Les outils peuvent être utilisés avec ou sans l’assistance d’une personne de métier, d’un formateur ou d’une formatrice, d’un employeur, d’un enseignant ou d’une enseignante, ou d’un moniteur ou d’une monitrice pour :

Les outils sont disponibles en ligne où il est aussi possible de les commander.

Ce document peut renfermer une description de la mise en pratique de ces compétences à l’intérieur des énoncés de compétences servant à appuyer chaque sous-tâche du métier. Un aperçu des exigences pour chaque compétence essentielle tiré des profils des compétences essentielles suit.

Les mécaniciens industriels et les mécaniciennes industrielles (de chantier) lisent des textes comme les courtes descriptions et les instructions sur les étiquettes des produits. Ils lisent des bulletins, des manuels et des méthodes d’installation, d’utilisation, de diagnostic de panne et de réparation de l’équipement. Ils lisent aussi des courriels et des notes d’information envoyés par les superviseurs, les collègues et les fournisseurs, à propos du travail en cours.

Les mécaniciens industriels et les mécaniciennes industrielles (de chantier) numérisent et localisent des données sur des étiquettes, des listes, des tableaux et des horaires. Ils peuvent avoir à interpréter des graphiques lorsqu’ils surveillent l’utilisation de l’équipement. Ils interprètent ou examinent des schémas de principe des systèmes (pneumatiques, mécaniques, structuraux et hydrauliques) afin de repérer les défectuosités. Ils peuvent aussi extraire et étudier des données tirées de dessins à l’échelle pour déterminer l’emplacement de la machinerie à installer et pour vérifier l’emplacement de la machinerie. Ils remplissent aussi des formulaires comme les bons de commande, les formulaires d’entretien, les journaux de bord ainsi que les bons de travail.

Les mécaniciens industriels et les mécaniciennes industrielles (de chantier) rédigent de courtes entrées de texte dans les journaux de bord et les formulaires. Ils peuvent écrire des méthodes d’entretien et de réparation. Ils écrivent des courriels aux superviseurs et aux collègues sur le travail en cours, ainsi qu’aux fournisseurs au sujet des spécifications de l’équipement. Ils rédigent parfois des rapports d’incidents et mettent à jour les dessins.

Les mécaniciens industriels et les mécaniciennes industrielles (de chantier) parlent aux fournisseurs et aux entrepreneurs au sujet des spécifications de l’équipement et de l’accès, des commandes, ainsi que des périodes de livraisons et des périodes d’entretien et de réparation. Ils discutent des bons de travail, des défectuosités de l’équipement et de la coordination des tâches avec les collègues. Ils informent les superviseurs des progrès des travaux et ils peuvent chercher à obtenir leurs conseils et leur approbation. Ils peuvent discuter du travail avec les clients, les conseiller au sujet de l’entretien et proposer des modifications à l’équipement. Ils discutent également de sécurité, de productivité ainsi que de changements aux procédures et aux politiques lors de réunions avec les collègues, les superviseurs, les ingénieurs et les clients. Les mécaniciens industriels et les mécaniciennes industrielles (de chantier) communiquent avec d’autres gens de métier et des membres du personnel d’autres services.

Les mécaniciens industriels et les mécaniciennes industrielles (de chantier) mesurent différentes propriétés physiques de l’équipement. Des calculs sont nécessaires dans plusieurs aspects du métier de mécaniciens industriels (de chantier) comme les systèmes pneumatiques, mécaniques, structuraux et hydrauliques. Ils calculent les distances, les totaux, les maximums, les minimums, les tolérances, les ajustements et les quantités requises. Ils calculent aussi les charges, les capacités, les vitesses, les avances et les dimensions des composants mécaniques et des systèmes. Ils effectuent des calculs dans le but de régler et d’aligner la machinerie et l’équipement selon les spécifications et pour diagnostiquer les variables de traitement.Ils estiment les distances et le poids appropriés pour le gréage, le hissage, le levage, l’équipement et les méthodes.

La capacité de raisonnement est primordiale pour le métier de mécanicien industriel et de mécanicienne industrielle (de chantier). Les mécaniciens industriels et les mécaniciennes industrielles (de chantier) peuvent résoudre des problèmes en fabriquant ou en adaptant des pièces pour d’autres machines lorsque les pièces nécessaires ne sont pas disponibles pour l’entretien et les réparations. Ils peuvent choisir de remettre en état, de réparer et de remplacer les pièces usées et défectueuses comme les tuyaux flexibles, les moteurs, les soupapes et les bagues. Ils prennent en considération des facteurs comme les lignes directrices de l’entretien, le rendement et les résultats des tests, la sécurité, l’efficacité et la durabilité des pièces de remplacement. Ils évaluent les conditions des pièces et de l’équipement, ainsi que la sécurité du chantier. Ils jugent de la faisabilité des concepts pour les petites modifications à l’équipement et à la machinerie, veillant à ce que les concepts satisfassent aux spécifications techniques, aux règlements et aux exigences en matière de rendement.

Les mécaniciens industriels et les mécaniciennes industrielles (de chantier) peuvent aussi utiliser des bases de données pour effectuer des recherches sur l’historique d’entretien, les éléments et les procédures réglementaires. Ils peuvent aussi saisir des données à partir des ordres de travail complétés dans un système informatisé de gestion de l’entretien (SIGE). Ils utilisent des programmes pour créer et modifier des dessins avec des logiciels de conception assistée par ordinateur, et pour contrôler et surveiller l’utilisation d’équipement de fabrication et d’usinage. Ils utilisent des outils à main informatisés d’alignement, de nivellement et de mesure des vibrations. Ils peuvent utiliser des logiciels de traitement de texte pour rédiger, modifier et mettre en forme des textes comme les rapports d’incidents et les méthodes de maintenance. Ils peuvent consulter les bons de travail et évaluer les renseignements et les documents à partir de tablettes, de téléphones ou d’autres appareils électroniques.

Les mécaniciens industriels et les mécaniciennes industrielles (de chantier) effectuent principalement leurs tâches de façon autonome. Ils travaillent avec d’autres mécaniciens industriels et mécaniciennes industrielles (de chantier), avec du personnel d’autres secteurs et avec les organismes provinciaux et territoriaux, selon le type de travail à effectuer.

Les mécaniciens industriels et les mécaniciennes industrielles (de chantier) doivent lire des manuels et des bulletins pour rester au courant des développements au sein de leur métier. Ils peuvent aussi prendre part à des séances de formation (en ligne ou en salle de classe) sur les nouvelles technologies, l’équipement et les procédures de sécurité. Ils apprennent aussi de façon informelle en échangeant de l’information avec des collègues et des fournisseurs.

Tendances du métier mécanicien industriel/mécanicienne industrielle (de chantier)

Une progression de l’équipement analogique vers l’équipement numérique, qui fournit des données informatisées et qui peut être programmé, permet de donner des informations précises en moins de temps. Cette technologie permet un meilleur diagnostic interne et un entretien préventif, ce qui réduit la durée des pannes mécaniques ainsi que les effectifs nécessaires pour réparer ces pannes. Par exemple, la technologie réduit le temps d’arrêt de l’équipement pour des tâches comme l’alignement, le diagnostic de panne, l’assemblage et les réparations. Les mécaniciens industriels et les mécaniciennes industrielles (de chantier) doivent être capables de suivre le rythme des changements technologiques.

Les progrès en matière de maintenance préventive ont permis le perfectionnement de l’équipement de diagnostic comme le matériel d’alignement et de contrôle des vibrations. La technologie de surveillance acoustique évolue rapidement. On utilise de plus en plus les endoscopes pour voir et examiner des composants internes. L’imagerie thermique fait progresser l’entretien préventif selon la signature thermique de l’équipement. Les contrôles par ultrasons sont de plus en plus utilisés pour l’entretien des tuyauteries. Il existe de l’équipement de diagnostic de pointe pour les inspections concernant l’énergie hydraulique comme les appareils d’analyse portatifs et les débitmètres serre-tube.

L’utilisation et la taille des outils hydrauliques évoluent constamment. Ces outils deviennent de plus en plus sécuritaires et plus efficaces à utiliser. La technologie hydraulique est utilisée pour un large éventail d’applications, comme atteindre les tensions ou le serrement au couple des boulons.

La tendance est de plus en plus axée sur les projets de constructions hydroélectriques respectueux de l’environnement comme les usines hydroélectriques au fil d’eau qui minimise également l’incidence de l’empreinte humaine. L’accent est mis sur de plus petits immeubles par opposition à de plus grandes constructions et la technologie éolienne continue de progresser. Toutefois, dans ce cas, les unités augmentent en taille pour permettre une plus grande production d’énergie. La gestion des déchets est une autre industrie en pleine croissance. Ces projets créent plus d’emplois pour les mécaniciens industriels et les mécaniciennes industrielles (de chantier), car ils doivent s’occuper de l’installation, du diagnostic, de l’entretien et de la réparation de ces unités.

L’évolution de la technologie et de la complexité des systèmes comme les systèmes hydrauliques, robotiques et à énergie renouvelable (les panneaux solaires et les éoliennes) élargissent l’ampleur du travail des mécaniciens industriels et des mécaniciennes industrielles (de chantier).

Il existe une grande variété de matériaux disponibles pour une utilisation dans la fabrication de machinerie et de composants, comme les nouveaux alliages composites, les composites à base de fibres et les plastiques avancés. Les mécaniciens industriels et les mécaniciennes industrielles (de chantier) ont accès à plus de types de produits d’étanchéité et de matériaux époxy.

On accorde une plus grande importance à la planification de l’entretien préventif et prédictif, et on effectue plus souvent des arrêts d’exploitation. La connaissance de l’utilisation d’un système informatisé de gestion de l'entretien pour gérer la main-d’oeuvre et les coûts est essentielle. Par exemple, la méthodologie de la maintenance axée sur la fiabilité (MAF) et la gestion de la qualité totale (GQM) est de plus en plus commune en raison de son rapport coût-efficacité.

Certains outils à main et outils mécaniques sont plus ergonomiques afin de prévenir les microtraumatismes répétés. Plusieurs outils électriques sont maintenant sans fil et ont une plus grande autonomie de batterie, ainsi qu’une conception plus légère, ce qui les rend plus ergonomiques et fait en sorte qu’ils causent moins de blessures. Dans le métier, on observe une utilisation accrue des appareils mobiles à moteur (AMM) comme les plateformes élévatrices à ciseaux, les plateformes élévatrices et les chariots élévateurs. Ce type d’équipement intègre plus de mesures de sécurité. L’homologation de l’équipement et la reconnaissance professionnelle des employés deviennent plus souvent obligatoires. Les règlements provinciaux et territoriaux sont de plus en plus sévères quant à l’exigence des documents relatifs au fonctionnement de l’équipement et à la formation.

Les avancées technologiques et des travailleurs plus informés en ce qui a trait à l’équipement de protection individuelle (EPI) ont permis d’améliorer l’efficacité et les fonctionnalités, ce qui a pour résultat d’amener de meilleures pratiques en matière de sécurité et de marche à suivre chez les gens de métiers. Une meilleure identification des matériaux dangereux à l’aide de fiches de données de sécurité (fds) contribue à un environnement de travail plus sécuritaire.

L’assurance de la qualité, la fiabilité, la maintenabilité et la sécurité sont des critères essentiels aux normes des mécaniciens industriels et les mécaniciennes industrielles (de chantier). Les changements continus en matière de technologies, les règlements environnementaux et les préoccupations pour la sécurité des gens de métiers spécialisés ont mené à des pratiques améliorées en matière de sécurité.

Niveau de performance auquel s’attend l’industrie

Les tâches doivent être effectuées selon les normes et les règlements provinciaux et territoriaux qui s’appliquent. Toutes les normes de santé et de sécurité doivent être respectées. Le travail devrait être effectué efficacement et être de grande qualité, sans gaspillage de matériaux ou dommages causés à l’environnement. Toutes les exigences des spécifications du fabricant et toutes les attentes du client doivent être satisfaites.

Au niveau de performance d’un compagnon d’apprentissage, toutes les tâches doivent être exécutées avec un minimum de directives et de supervision.

Au fur et à mesure qu’un compagnon progresse dans sa carrière, il est attendu que celui-ci continue de mettre à jour ses compétences et ses connaissances pour suivre les tendances de l’industrie et promouvoir la formation continue dans son métier en agissant à titre de mentor auprès des apprentis.

Exigences linguistiques

Il est attendu que les compagnons peuvent comprendre l’anglais ou le français, qui sont les deux langues officielles du Canada, et qu’ils puissent communiquer dans une ou l’autre de ces langues. L’anglais et le français sont les langues communes des affaires et de l’enseignement des programmes d’apprentissage.

Remerciements

Le CCDA et EDSC tiennent à exprimer leur gratitude aux gens du métier, aux entreprises, aux associations professionnelles, aux syndicats, aux ministères et organismes gouvernementaux des provinces et des territoires ainsi qu’à toute autre personne ayant participé à la production de la présente publication.

Des remerciements particuliers sont adressés aux représentants ci-dessous, qui ont grandement contribué à la première ébauche de la norme et qui ont offert des conseils d’experts durant son élaboration :

La présente norme a été préparée par la Direction de l’apprentissage et des professions réglementées de EDSC. La coordination, la facilitation et la production de la NPSR ont été effectuées par l’équipe responsable de l'élaboration des NPSR de la Division des métiers et de l’apprentissage et le Manitoba, la province hôte de ce métier.